Georges Félibois, un colosse normand d’une soixantaine d’années, a laissé la ferme familiale à ses deux fils et s’est choisi, avec la S.N.C.F., un destin de cheminot. Sa vie d’homme libre, héros de la Résistance, grand buveur, mange-curé, aussi fidèle en amitié que dans l’amour de sa défunte femme, sa vie s’écoulerait tranquille si un haut fonctionnaire descendu à Couvranches par le train, après avoir assisté à une scène de braconnage à quoi s’adonne Georges, n’exigeait qu’on le mute au gardiennage d’un poste d’aiguillage perdu dans le bocage normand. L’exilé y est heureux ; il attendrait bien là le temps de la retraite, mais le hasard lui offre l’occasion de se venger : on lui annonce le passage d’un train ; celui du Président de la République. Il amène ce convoi à bon port mais en même temps qu’une rame de bestiaux… La scène, retransmise en direct par la télévision, fait éclater la France de rire et Georges Félibois est chassé de l’Administration. Désormais libre de s’adonner à plein temps à sa passion du braconnage, ses aventures sont loin d’être terminées…